Dans Fantasyland : How America Went Haywire [to go haywire : « débloquer »], A 500-Year History, Random House, 2017, Kurt Andersen recense les épisodes délirants qui ponctuent l’histoire des États-Unis. Car Fantasy ne désigne pas seulement un genre de fiction (Heroic Fantasy), augmentée par la technologie des effets spéciaux et industrialisée (Disney), mais aussi l’imagination, le fantastique, le fantasme, les lubies et la divagation, jusqu’à la folie, douce ou furieuse.
Amis et ennemis imaginaires, paniques sataniques et chasses aux sorcières, conspirationnisme, toujours en quête de Monstres à détruire et d’extra-terrestres à repérer (X-Files), la réalité est une conspiration, tout est possible, Anything Goes. De quoi donner des idées aux vrais conspirateurs, fous de la gâchette, et autres cinglés, In The Real World…
My God ! Les patients ont pris le contrôle de l’asile !